Lionel Sabatté, tronc d’olivier, peaux mortes, 2016
Printemps 2016 est une œuvre qui nait de la combinaison inattendue de deux matériaux : un grand olivier mort durant l’hiver 54, l’un des plus rudes du siècle passé, et de délicates fleurs réalisées en peaux mortes. Partant de cette matière inerte à laquelle il insuffle une seconde vie, l’artiste crée un arbre hybride, porteur d’une floraison naissante que l’on imagine en devenir, et fournit le temps d’une nuit un contre-point et un écho à l’olivier vivant qui s’épanouit dans le jardin de l’UNESCO face à la stèle qui dit la mission de paix de cette organisation internationale.
Hall Ségur, 19h-7h